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L’avocat torontois Andrew Pinto prend la relève de Bruce Elman

Andrew Pinto venait d’assumer depuis à peine quelques semaines son nouveau rôle au sein du Conseil des gouverneurs de la CDO en 2012 lorsqu’il s’est retrouvé à citer le rapport de la Commission sur les travailleurs vulnérables lors d’une rencontre avec un client.

« J’ai joint les rangs de la Commission parce que son travail – qui consiste à réunir des gens sérieux pour réfléchir de façon approfondie et attentive sur des questions difficiles, à consulter des spécialistes et à se servir des considérables compétences autour de la table pour parvenir à des solutions pratiques – trouvait en moi une réelle résonance. »

Ces solutions pratiques, dit-il, peuvent avoir des conséquences bien concrètes dans la vie de toutes sortes de gens, y compris les clients de son cabinet Pinto James LLP à Toronto, où il est associé et exerce le droit civil, administratif et du travail.

Andrew Pinto s’engage à garder cette réalité à l’esprit alors qu’il amorce son mandat de trois ans à la présidence du Conseil, succédant au professeur Bruce Elman de l’Université de Windsor qui a joué ce rôle pendant six ans. « Ma priorité est de ne jamais oublier qui sont les véritables personnes pour qui travaille la Commission du droit. Ce ne sont pas les avocats ni les juges. Au final, l’objectif de la Commission est d’améliorer la vie des habitants de l’Ontario, d’améliorer leur accès à la justice et d’améliorer la société dans laquelle nous vivons. C’est aussi utopique que ça. »

L’une des premières tâches du nouveau président sera de guider la CDO durant une période de publication intense. Trois des quatre projets en cours devraient se terminer en 2019. Le Conseil continuera de superviser les nouveaux projets, y compris ceux sur le droit autochtone et les droits numériques.

Bruce Elman, qui continuera à siéger au Conseil encore un an à titre de président sortant, est enthousiaste de voir la CDO poursuivre sa tradition de recherche objective et approfondie, enrichie par les consultations communautaires. Mais il aimerait aussi voir en plus grand nombre les intervenants et les décideurs prendre position et prendre connaissance des recommandations de la Commission.

« Nous éprouvons une immense fierté du travail exceptionnel effectué par notre personnel et notre conseil, mêlée à une certaine frustration devant le fait que ce qui nous apparaît évident à la suite des recherches exhaustives menées n’est pas codifié dans la loi. »

« Nous voulons faire bouger les choses, convient Adrew Pinto. Je suis profondément reconnaissant envers Bruce, mes collègues du Conseil et les membres du personnel de la CDO de m’avoir donné l’occasion de sortir de mon quotidien dans le domaine du litige pour me pencher sur des enjeux qui nous touchent tous et toutes. »

La nomination du nouveau président du Conseil de la CDO a coïncidé avec d’autres changements au sein du Conseil et du personnel.