Deux études récentes portant sur les caractéristiques des utilisateurs des services des compagnies d’encaissement de chèques/de prêts sur salaire aboutissent à des résultats quelque peu différents. En 2005, l’ACFC a demandé à Ipsos-Reid d’effectuer un sondage sur la façon dont les Canadiens se servent des services d’encaissement de chèques/de prêts sur salaire et sur les raisons qui les y poussent. Selon ce sondage, les personnes qui utilisent ces services ont davantage tendance à être des hommes, relativement jeunes (entre 18 et 34 ans), qui vivent en milieu urbain, dans un ménage dont le revenu annuel est inférieur à 30 000 $, et, chose intéressante, qui ont fait des études postsecondaires.[8] Par ailleurs, la maison Environics a mené un sondage pour l’ACPS selon lequel les utilisateurs des services de ces sociétés sont plus souvent célibataires (35 pour 100 contre 25 pour 100 dans la population en général), en charge d’enfants (47 pour 100 contre 27 pour 100) moins fortunés (49 pour 100 de ces clients appartiennent à un ménage dont le revenu est de moins de 35 000 $ par an, contre 27 pour 100 pour les Canadiens). Ce sondage n’indique pas de différence importante sur le plan du sexe et révèle que les utilisateurs ont en moyenne 39 ans.[9]
Ni l’un ni l’autre de ces sondages ne se prononce sur le fait de savoir si les utilisateurs de ces services ont plus ou moins tendance à appartenir à une minorité raciale ou à être des nouveaux venus au pays ou des autochtones, des personnes âgées, des personnes handicapées ou des parents célibataires. Toutefois, comme les familles monoparentales ou appartenant à des minorités raciales, celles formées de nouveaux arrivants ou d’autochtones ou celles comptant des personnes handicapées sont beaucoup plus susceptibles d’avoir un faible revenu, les personnes qui présentent ces caractéristiques seront probablement elles-mêmes plus susceptibles d’utiliser des services d’encaissement de chèques/de prêts sur salaire.
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