La présente section donne une liste exhaustive et commode de toutes les questions qui figurent à la section III du document. Outre les observations quant au fond de ces questions, la Commission aimerait recevoir des avis sur l’opportunité, dans un premier temps, de les approfondir toutes et, ensuite, de les traiter toutes dans le rapport final du projet. En outre, elle accueillera avec grand intérêt les suggestions visant l’inclusion de questions non traitées ici dans son rapport final sur la modernisation de la Loi sur les infractions provinciales. Les questions qui figurent dans la section III sont donc les suivantes :

A(1) a) Les municipalités doivent-elles être tenues d’instaurer un système de sanctions administratives pécuniaires pour faire respecter les règlements municipaux visant le stationnement, l’immobilisation ou l’arrêt des véhicules ?

b) Dans l’affirmative, qu’en est-il de l’option d’intenter des poursuites en se fondant sur la partie II de la Loi ?

c) En l’absence de l’option susmentionnée, que peut-on faire pour faciliter le passage du régime de la partie II à un système de SAP ?

A(2) a) D’autres infractions provinciales devraient-elles faire l’objet de SAP ?

b) Dans l’affirmative, quelles infractions devraient-elles être traitées en priorité ?

c) Dans l’affirmative, qu’en est-il de l’option d’intenter des poursuites en se fondant sur la partie I de la Loi ?

B(1) a) La Loi devrait-elle comporter une disposition énonçant la façon de classer les infractions en infractions de responsabilité absolue, infractions de responsabilité stricte et infractions mettant en jeu la mens rea ?

b) Dans l’affirmative, quelle devrait être la teneur de cette disposition ?

C(1) a) La Loi doit-elle comporter une disposition énonçant l’objectif ou les principes de la détermination des peines ?

b) Dans l’affirmative, quels devraient être cet objectif et ces principes ?

C(2) Ces objectifs ou principes de la détermination des peines doivent-ils ne s’appliquer qu’aux infractions visées à la partie III de la Loi ou bien à toutes les infractions visées par la Loi ?

C(3) a) La Loi devrait-elle offrir davantage de modalités de peines ?

b) Dans l’affirmative, quelles pourraient être ces modalités ?

D(1) Le procureur général ou son mandataire devraient-ils pouvoir exiger qu’un juge provincial préside certaines instances ? Par exemple, devraient-ils pouvoir exiger qu’un juge provincial préside les instances tenues en vertu de la partie III ?

D(2) a) D’autres parties devraient-elles pouvoir exiger qu’un juge provincial préside à certaines instances ?

b) Quelles seraient ces parties et de quelles instances parle-t-on ?

D(3) Un juge provincial devrait-il être tenu de présider à certaines instances (p. ex. celles tenues en vertu de la partie III) par effet de la loi ?

E(1) La Cour d’appel, la Cour supérieure de justice et la Cour de justice de l’Ontario devraient-elles avoir le pouvoir d’établir leurs propres règles de pratique aux fins des instances introduites en vertu de la Loi ?

F(1) a) La Loi doit-elle être modifiée pour préciser la défense de diligence raisonnable ?

b) Dans l’affirmative, comment ?

G(1) Faut-il modifier l’article 160 de la Loi pour régler les questions constitutionnelles soulevées par l’arrêt Lavallee de la Cour suprême du Canada ?

G(2) Même si l’article 160 de la Loi est constitutionnel, devrait-il être modifié pour mieux protéger le privilège du secret professionnel de l’avocat ?

G(3) Quelle procédure faut-il suivre lorsque le privilège du secret professionnel de l’avocat est invoqué dans le cas de documents qui sont en possession du client ?

G(4) La procédure qui s’applique aux documents en possession d’un avocat devrait-elle aussi d’appliquer à ceux qui sont en possession d’un parajuriste titulaire d’un permis l’autorisant à fournir des services juridiques en Ontario ?

H(1) a) Devrait-il y exister un système plus global pour traiter le cas des adolescents accusés d’avoir commis une infraction provinciale ?

b) Dans l’affirmative, quelles devraient être les caractéristiques de ce régime ?

H(2) Ce système plus global devrait-il être conservé au sein de la Loi ou devrait-il faire l’objet d’une loi distincte ?

I(1) Le pouvoir de signifier des assignations en vertu de l’article 39 de la Loi devrait-il être réservé aux agents des infractions provinciales ?

I(2) Dans la négative, qui d’autre pourrait être investi de ce pouvoir ?

J(1) L’article 26 de la Loi devrait-il être modifié pour prévoir expressément la signification à des sociétés établies hors de l’Ontario?

J(2) Dans l’affirmative, quels modes de signification devraient être permis ?

K(1) a) La Loi devrait-elle préciser la façon de signifier un avis d’infraction ou une assignation à une société dans le cadre d’une instance introduite au moyen d’un procès-verbal d’infraction ?

b) Dans l’affirmative, quelles devraient être les règles en la matière ?

L(1) La règle par défaut concernant la signification que l’on trouve à l’article 87 de la Loi devrait-elle englober la signification par messagerie et par des moyens électroniques déterminés comme modes autorisés de signification des avis et des documents ?

L(2) La Loi devrait-elle adopter la démarche suivie à l’article 4.1 du Code de la route et à l’article 19 de la Loi de 2008 sur les cartes-photo ?

M(1) La Loi devrait-elle énumérer et codifier en totalité ou en partie les moyens de défense que peut invoquer un accusé en vertu de l’article 80 ?

N(1) a) Tous les organismes chargés d’intenter des poursuites, ou certains d’entre eux seulement, devraient-ils avoir le pouvoir de les suspendre ?

b) Dans l’affirmative, lesquels d’entre eux devraient avoir ce pouvoir ?

O(1) a) La Loi devrait-elle préciser que la décision d’annuler une instance doit faire l’objet d’un appel ou qu’on ne peut la contester que par le biais d’une requête présentée à la Cour supérieure en application de l’article 140 ?

b) Si tel est le cas, la Loi devrait-elle permettre d’interjeter appel de la décision d’annuler une instance ou devrait-elle exiger la présentation d’une requête en application de l’article 140 ?

P(1) a) Faut-il préciser l’application de l’article 124 aux procès-verbaux d’infraction et aux procès-verbaux d’infraction de stationnement ?

b) Dans l’affirmative, de quelle nature serait cette précision ?

c) Dans l’affirmative, et compte tenu de la nature de la précision, l’article 125 devrait-il continuer de s’appliquer à l’article 124 ?

Q(1) a) La liste de ceux qui reçoivent un avis de question constitutionnelle devrait-elle être étendue lorsque l’une des circonstances évoquées au paragraphe 109(1) de la Loi sur les tribunaux judiciaires survient au cours d’une instance fondée sur la Loi ?

b) Dans l’affirmative, qui devrait être ajouté à la liste de ceux qui doivent recevoir un tel avis ?

Q(2) a) La disposition 2 du paragraphe 109(1) de la Loi sur les tribunaux judiciaires devrait-elle viser les actes ou les omissions d’autres parties ?

b) Dans l’affirmative, quelles sont ces parties ?

R(1) Le poursuivant devrait-il être avisé lorsque l’accusé présente une motion de sursis d’exécution en vertu de l’article 112 de la Loi et devrait-il pouvoir présenter des observations à cet égard ?

S(1) Le paragraphe 3(4) de la Loi devrait-il être abrogé ?

S(2) La province devrait-elle inciter à invoquer l’article 6 de la Loi ou devrait-elle l’abroger ?

S(3) L’article 9 devrait-il être modifié pour préciser explicitement que l’accusé qui a donné avis de son intention de comparaître au tribunal pour inscrire un plaidoyer et faire instruire la question conformément à l’article 5 ou 5.1 ne sera pas réputé, en application de l’article 9, ne pas désirer contester l’accusation ?

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