[1] Loi sur le privilège des travailleurs forestiers portant sur leur salaire, L.R.O. 1990, chap. F.28 [« Loi sur le privilège des travailleurs forestiers »].
[2] Buchanan Forest Products Ltd (Re), 2009 CanLII 50222 (C.S. Ont.), <http://canlii.ca/t/25qv7>, consulté le 16-07-2012 [« Buchanan »].
[3] Cet historique met l’accent sur le nord de l’Ontario parce que, sur le plan géographique, la Loi ne vise que le nord de l’Ontario (c.-à-d., la région située au nord de la rivière des Français) et le district de Haliburton. Voir la Loi sur le privilège des travailleurs forestiers, note 1, art. 2.
[4] Ian Radforth, Bush Workers and Bosses: Logging in Northern Ontario 1900-1980, Toronto, University of Toronto Press, 1987, p. 3 [Bushworkers]. Ce livre traite des activités forestières au 20e siècle. Pour une discussion complète des activités forestières en Ontario au 19e siècle, voir Radforth, « The Shantymen », dans Labouring Lives: Workers: Work and Workers in Nineteenth-Century Ontario, University of Toronto Press, Toronto, 1995, p. 204.
[5] Bushworkers, note 4, chap. 2, surtout aux pp. 26-27; C. Ross Silversides et Richard A. Rajal, Broadaxe to Flying Shear: the Mechanization of Forest Harvesting East of the Rockies, Ottawa, Musée national des sciences et de la technologie, 1997, pp. 126-127 [Broadaxe].
[6] Bushworkers, note 4, pp. 27-32.
[7] Bushworkers, note 4, chap. 5.
[8] Loi sur le privilège des travailleurs forestiers, art. 1.
[9] Bushworkers, note 4, pp. 98-99.
[10] Broadaxe, note 4, p. 128.
[11] Broadaxe, note 4, p. 128; Bushworkers, pp. 53-54.
[12] Bushworkers, note 4, pp. 54-57.
[13] Bushworkers, note 4, pp. 57-59.
[14] Bushworkers, note 4, pp. 49 et 60.
[15] Bushworkers, note 4, pp. 60-62; Broadaxe, note 4, p. 129.
[16] Broadaxe, note 4, pp. 129-130; Bushworkers, note 4, pp. 63-66.
[17] Broadaxe, note 4, p. 145; Bushworkers, note 4, pp. 172-175.
[18] Pour une discussion très complète sur la mécanisation de l’industrie forestière au cours du vingtième siècle, voir Broadaxe, note 4, partie I. Pour obtenir des détails sur l’introduction des abatteuses-façonneuses, voir Bushworkers, note 4, pp. 214-218.
[19] Voir Broadaxe, note 4, partie I.
[20] Pour une discussion sur l’introduction des débusqueuses mécanisées, voir Bushworkers, note 4, pp. 206-214.
[21] « Ontario’s Forest Industry: Where Have all the Loggers Gone? », en ligne : Wildlands League <http://www.wildlandsleague.org/attachments/Where%20Have%20Loggers%20Gone%20FS1.pdf>
[22] Bushworkers, note 4, pp. 42-44.
[23] Bushworkers, note 4, pp. 37-40. Comme l’a souligné James Willard Hearst en ce qui concerne le Wisconsin (ses observations semblent aussi pertinentes pour l’Ontario), les lois concernant les privilèges sur les billes ont notamment accordé des droits à un privilège permettant aux travailleurs d’avoir une certaine assurance qu’ils seraient payés à la fin de la saison, même si leur employeur éprouvait des difficultés financières. Ainsi, les privilèges sur les billes remplissaient des fonctions économiques nécessaires tant pour les employeurs que pour les employés. James Willard Hearst, Law and Economic Growth: The Legal History of the Lumber Industry in Wisconsin 1836-1915, Cambridge, MA, Belknap Press, 1964, pp. 391-392.
[24] Bushworkers, note 4, pp. 107-108.
[25] Broadaxe, note 4, p. 137.
[26] Broadaxe, note 4, pp. 137-139.
[27] Voir la discussion sur la croissance du syndicalisme aux chapitres 6 et 7 de Bushworkers, note 4.
[28] Voir Bushworkers, note 4, pp. 230-236.
[29] Voir Bushworkers, note 4, pp. 230-236.
[30] Broadaxe, note 4, p. 134.
[31] Broadaxe, note 4, p. 143.
[32] Ontario, Assemblée législative, Newspaper Hansard, 7e Parl., 2e sess. (3 avril 1891) (L’hon. A.S. Hardy).
[33] Broadaxe, pp. 133-134, note 4.
[34] Les statistiques dans ce paragraphe proviennent de l’Association des produits forestiers du Canada, Un pilier économique : carte interactive. En ligne : http://www.fpac.ca/index.php/fr/economic-backbone/ (dernière consultation le 17 août 2012).
[35] Loi sur le privilège des travailleurs forestiers.
[36] Voir, par exemple, Ex parte Deeze (1748) 1 Atk 228; 26 ER 146 (Ch), en ce qui concerne l’existence d’un privilège pour les empaqueteurs. Pour une discussion générale sur la nature des privilèges, voir, d’une façon générale, Alfred H. Silverton, The Law of Lien, Butterworths, London, 1988; CED (Ont 4th) vol. 37, titre 94.
[37] Dempsey v. Carson (1861) 11 UCCP 462 (UCCP); Tappenden v. Artus [1964] 2 QB (CA).
[38] Voir la discussion de cette question dans Silverton, note 36, chapitre 3.
[39] Rust v. McNaught (1918) 144 LT Jo 440 (CA).
[40] Jones v. Pearle (1736) 1 Srt 557 93 ER 698. Cependant, le privilège n’est pas perdu si la perte de possession était attribuable à une fraude ou un vol – voir Wallace v. Woodgate (1824) Car & P 575 171 ER 1323.
[41] Les privilèges peuvent être soit généraux, soit particuliers. La distinction entre les deux types de privilèges est bien décrite dans le document de l’Alberta Law Reform Institute intitulé Report on Liens (1992) :
[TRADUCTION] Le privilège particulier confère au réclamant le droit de conserver la possession des marchandises jusqu’au paiement des charges associées à ces marchandises. Le privilège général est plus large, en ce sens qu’il garantit aussi les charges se rapportant aux marchandises qui ne sont plus en la possession du créancier privilégié. Par exemple, le privilège d’un réparateur est un privilège particulier qui ne garantit que les réparations se rapportant aux marchandises en la possession du créancier privilégié […] Le privilège général d’un courtier garantit les charges associées aux valeurs en sa possession ainsi que les charges antérieures se rapportant aux valeurs qui ont été remises ou vendues.
Alberta Law Reform Institute, Report on Liens, Edmonton, Alberta Law Reform Institute, 1992, p. 7 [« rapport sur les privilèges de l’ALRI »]. Les privilèges dont il est question dans le présent document sont, pour la plupart, des privilèges particuliers.
[42] Voir, par exemple, la Loi sur le privilège des travailleurs forestiers, note 1; la loi intitulée Livestock Lien Act, R.S.B.C. 1996, c. 272; la Loi sur le privilège des exploitants de batteuse, C.P.L.M., c. T60. Ces privilèges ont été précédés par les privilèges des mécaniciens, des privilèges similaires qui auraient été adoptés pour la première fois en Amérique du Nord (en s’inspirant de la pratique européenne) à la demande de Thomas Jefferson, en 1791. Ces privilèges garantissaient le paiement des gens de métier travaillant dans le domaine de la construction et servaient autant à encourager ces gens à participer à la construction de villes et villages dans un pays en expansion rapide qu’à protéger les travailleurs. Voir la discussion dans Samuel Louis Phillips, A Treatise on the Law of Mechanics’ Liens on Real and Personal Property, Washington, DC, Little, Brown, 2e éd., 1883. Une loi sur le privilège des constructeurs et des fournisseurs de matériaux a été adoptée en Ontario en 1873 (An Act to establish Liens in favour of Mechanics, Machinists and others, S.O. 1873, c. 27, l’ancêtre de la Loi sur le privilège dans l’industrie de la construction, L.R.O. 1990, chap. C-30).
[43] Voir la discussion sur l’environnement économique et les premières tentatives de protection salariale en Ontario dans Jeremy Webber, « Labour and the Law », dans Labouring Lives: Workers: Work and Workers in Nineteenth-Century Ontario, University of Toronto Press, Toronto, 1995, pp. 144-146.
[44] Woodman’s Lien for Wages Act, S.O. 1891, c. 22.
[45] Le groupe de sociétés Buchanan est devenu insolvable en février 2009 et 28 revendications de privilège ont été présentées. Les questions préliminaires concernant ces revendications ont fait l’objet d’un litige dans l’affaire Buchanan. D’après ce que la CDO a pu constater, l’affaire Buchanan est l’une des deux affaires dans lesquelles la Loi a été invoquée au cours des 40 dernières années. L’autre date de 1994 : Canadian Imperial Bank of Commerce v. Levesque Lumber (Hearst) Ltd. [1994] O.J. no 2610 (C. Ont., Di